木曜日, 9月 14, 2006

Retour sur le plancher des vaches !!!

Mardi 12/09, dans un TGV entre Paris et Nantes

Alors que j’entamais mon énième heure d’attente dans cet interminable terminal de l’aéroport de Shanghai PuDong, j’ai pu avoir un premier aperçu de ce que j’allais retrouver quelques heures plus tard. Des passagers commençaient à arriver, et parmi eux, quelques français. A ma gauche, 2 françaises, que nous appelleront A et B, A étant la maman de B. Mes 2 compatriotes discutaient de leur voyage en Chine et commençait légèrement à se quereller. Il n’est certes pas de la plus grande politesse d’écouter aux portes, mais je me faisais tellement chier qu’écouter la conversation de ces 2 femmes là était alors la chose la plus intéressante à faire. B reprochait en fait à A de ne pas l’avoir, elle et son papa avait attendu la veille (A) à la sortie de l’hôtel, et commençaient donc un bien typique et franchouillard caca nerveux. Mais A n’avait pas voulu attendre car il pleuvait et son brushing allait partir en live. B s’est énervée à nouveau en prétextant que c’était alors bien le moment pour aller se faire brusher. S’en est suivi une long débat sur « Est-ce que la Chine est moins chère que la France ? ». Je me demande si elles faisaient exprès où si elles étaient vraiment bêtes...
Après ça plus grand-chose, voilà en tout cas qui a meublé une demi-heure de ma vie.

Départ à minuit, heure locale, à bord d’un A340-600 (pour les puristes), et cette fois avec un vrai hublot. Pas de bol j’avais un monsieur à coté de moi, et qui ne parlait pas. Comme je n’avais rien à lui dire, ça ne m’a pas beaucoup dérangé. J’ai dormi tout le temps quasiment, du moins entre les 2 repas auxquels on a eu droit. Après ça, je sais pas si mon voisin avait une mauvaise digestion où le mal de l’air, mais il m’a conchié mon atmosphère à au moins quatre reprises, mais bien, et je ne pouvais pas m’échapper, j’étais coté hublot.

Avec la pluie et les grandes politesses, rien ne contribuait à ce que je garde une belle opinion de la Chine et des chinois. Mais une jolie et jeune chinoise a quand même redoré le blason sur la fin. Je l’avais aperçu à l’embarquement puis lorsque je suis monté dans l’avion. Mais à l’atterrissage, puisqu’il semblait qu’on avait réfléchi pareil et qu’on ne s’était pas précipité sur nos bagages à la seconde même de l’arrêt de l’appareil, pour attendre debout et chargé bêtement pendant 5 minutes, on est sorti en même temps dans les derniers. Et l’ayant perdu de vue à l’heure des diverses formalités de contrôle (en fait passeport/ticket, c’est bon entrez, la France est un moulin), je la retrouve derrière moi au tapis roulant des bagages. N’ayant pas perdu ce coté gentleman dont j’ai usé et abusé en terre nippone, je laisse passer la demoiselle devant moi. Un petit merci, en français dans le texte (je comprends vraiment AUCUN mot en chinois), quelques mots, un joli sourire et un regard qui en dit long ont suffit à me donner le sourire pour cette première journée en France.
Par contre, je n’ai pas tenté le coup de l’inviter à boire un verre, car j’ai déjà donné dans la drague à quelques encablures du départ la semaine précédente, et une fois suffit.

Je suis quand même vite revenu les pieds sur terre quand j’ai vu toute cette foule de gens qui font la gueule dans le RER, au moins on est sûr de pas s’être trompé de ville, je suis bel et bien à Paris...
J’arrive vers 7h chez Antoine, tout surpris de me voir ici si tôt alors que mon avion arrivait normalement à 6h40 à CDG. On avait une heure d’avance, surprenant, ça change du service public à la française. J’ai offert à Antoine une petite bouteille de vin de prune made in Kobe et des pains au chocolat (rien de plus jouissif que de manger un pain au chocolat dans un moment pareil !!!) et on a blablaté.
Il est parti travailler vite fait avant de revenir vers midi pour m’inviter dans un bon vieux resto à la française, avec au menu, « millefeuille de mozarella », « onglet au poivre vert » et salade de fruit. J’en ai bavé pour finir, même si je me suis régalé, mon estomac ne tenait plus un tel choc.

Voilà, mes aventures au pays du soleil levant se terminent ici, dans un TGV qui me ramène chez moi d’ici moins de 2 heures (pas sûr !!!). J’ai un mois pour me reposer, prendre quelques forces, récupérer mon visa, dire au revoir à plein de gens, avant de retourner au Japon, cette fois pour 2 ans ½ ...

Au fait, en 3 mois de gavages intensifs de nourritures japonaises et d’activité intense, j’ai perdu 9kg !!! Et presque 3 crans de ceintures ;)

La fin est proche

Lundi 11/09, une fois de plus dans le terminal de l'aéroport de Shanghai...

Dernier week end, pas foultitude à raconter.

Samedi, j’ai dormi, et j’ai clubbé, pour profiter une dernière fois de ce nomihoddai qui fait la particularité du PURE...
Encore l’occasion de parler japonais, mais aussi portugais et anglais.
Je ne m’aventurerais pas dans les détails de toute la soirée, mais j’ai déjà mal commencé puisqu’ayant raté le dernier train à quelques secondes prêt, j’ai du demander à un taxi de me déposer quelques gares plus loin afin de récupérer le train...
J’ai trouvé des français qui venaient d’arriver sur Osaka pour un an d’études (un an à Osaka, ça doit être sacrément plaisant !) et auxquels j’ai transmis une partie des mes astuces à la castor junior...
Ils étaient chauds comme la braise, sans doute l’arrivée récente, et ont engagé la conversation avec les premières japonaises de fort beau gabarit qui leur sont passées sous le nez. Malheureusement pour eux, une fois dit bonjour, c’est moi qui aie continué en japonais, car elles ne touchaient pas un mot d’anglais. Et malheureusement pour moi, un gaijin qui rentre chez lui le surlendemain, ça n’intéresse pas beaucoup les locales. Au petit matin, j’ai découvert l’emplacement d’une autre boite en suivant des japonaises qui voulaient aller danser dans un autre endroit, mais finalement l’endroit ou elles pensaient aller était fermé. J’ai donc rejoint le métro le plus proche pour rentrer et y ai bavardé avec 2 ukrainiennes et une russe (popopopop !!), que du beau monde. Puis comme à mon habitude, j’ai été réveillé au terminus du train (cette fois par une fille charmante, et pas un contrôleur), et comme souvent le dimanche matin au mauvais terminus. J’ai donc refais la ligne dans l’autre sens pour enfin aller me coucher, aux alentours de 10/11h.

Réveil, vers 15/16h, à la fraiche... et je suis parti faire un peu d’emplettes autour de Namba, sans beaucoup de réussite. Par contre j’ai fait des découvertes bizarres.
Il existe au Japon des magasins qui ne vendent que des chaussettes, et il y en a plusieurs dans la principale rue commerçante d’Osaka... En France, on associe plutôt chaussette à mauvaise odeur, au Japon c’est un accessoire de mode comme un autre.
J’ai aussi vu une enseigne d’une bijouterie, Japan Masters Diamond ou un truc comme ça, avec en dessous la mention « DTC authorized » (cet anecdote ne s’adresse qu’à un public averti ;D ).

En rentrant, préparation des bagages jusqu’à 2h du matin, le tout en réussissant à me lever dans les temps, vers 8h et des brouettes, ce qui après avoir fini de ranger un peu tout le bordel ambiant, me permet d’être à l’aéroport vers 10h. A nouveau des emplettes, cette fois-ci avec plus de succès.
Une partie de la suite a déjà été détaillée dans les post précédents, mais il en manque des bouts. Une fois le ventre plein j’ai pu aller attendre mon avion à la porte d’embarquement. Et juste sur le fil, alors que je m’apprêtais à embarquer, Yuri pointe le bout de son nez, pour venir me dire au revoir. Même si pour diverses raisons, surtout le fait que je m’en aille et que je ne repasse pas à Osaka avant un bout de temps, on a décidé de rester amis uniquement, cette apparition fait sacrément plaisir. Elle a réussi à prendre sa pause (elle bosse pour Japan AirLines) juste au bon moment.

J’ai ensuite eu droit à un vol assez pépère, dans un A320, et j’étais le « Mr porte de secours ». Etant donc assis juste à coté d’une porte de secours de l’appareil, après avoir lu une notice de sécurité spéciale pour moi, et après avoir accepté de faire mon David Hasselhof en cas de problème nécessitant l’ouverture de ma voisine métallique, j’avais droit à quelques privilèges. Et pas des moindres !! Une jolie hôtesse assise en face de moi pendant tout le décollage et l’atterrissage, ainsi qu’un mètre cinquante de libre devant moi pour étendre mes jambes...

Après, Shanghai, temps de merde, tout le monde parle chinois et je comprends rien, je me retrouve à passer à la douane juste après moult gens arrivés par un autre avion juste avant moi, notamment une bonne pelleté de ricains dodus. Par la suite, rien de bien méchant, j’ai quand même eu droit à une hôtesse d’accueil qui paye son rot pendant qu’elle essaie de me répondre en anglais pourri, et une autre qui va cracher une grosse huitre dans une poubelle. Et c’est sans oublier autres rots et gros raclement de gorges de leurs compatriotes masculins. Au Japon, on a droit aux raclements de gorge de temps en temps aussi, mais là ya pas à dire, les chinois(es), vraiment pas très classes...

Désolé pour ce moment poétique particulièrement poussé, mais c’est la triste réalité !

Encore 2 heures à attendre, ma batterie se meurt, j’aurais pu au moins écrire 3 articles. Reste maintenant 2 ou 3 flashback à effectuer...

Farewell party

Lundi 11/09, toujours à Shanghai

Rien que d’y repenser, j’ai un peu mal au ventre. Y a peut-être aussi le fait que j’ai la dalle qui joue un peu, et que la nourriture chinoise me tente pas des masses. Pourtant j’ai bien mangé aujourd’hui... Je me suis gavé de sushi au sushi-bar de l’aéroport du Kansai. Ca m’a couté un bon 2200yens, (soit 16€), mais ma zette je me suis fait plaisir, j’en avais pas mangé d’aussi bon depuis une trotte. Coquille Saint-Jacques, thon, saumon, œufs de saumon, seiche, maki au thon, le tout sauvagement dosé en wasabi, ma langue a pris vraiment très cher.
Malgré l’espèce de petit truc que j’ai aussi mangé dans l’avion n’a pas réussi à me faire jeuner très longtemps. Il est 21h (soit 22h à Osaka et 15h à Paris) et j’ai vraiment trop faim.

C’est donc à la fois une torture et un plaisir de me remémorer cet événement orgiaque qu’a été ma farewell party. Tout a commencé vers 18h, quand je suis monté dans le bus pour Izumi-Chuo avec quelques collègues, puis direction Shinsaibashi.
Le restaurant qui nous attend est le « Tori no mai ». La même enseigne que celui du lundi de la semaine précédente avec Yuri, mais cette fois à Shinsaibashi plutôt qu’à Namba Parks.
Nagaoka-san (celle qui fait les traductions japonais/anglais
dans l’entreprise) m’avait attendu car elle voulait prendre le même métro, se sentant obligée de m’accompagner une partie du chemin car elle ne serait pas de la fête.
A Shinsaibashi, je ne connaissais pas un poil le bout de rue où on devait aller, mais à priori les autres non plus... on a tourné pendant 20 minutes avant que je me décide à aller interroger un vendeur dans la rue quand j’ai vu que c’était peine perdu d’attendre la même initiative de la part d’un collègue. Et on y est arrivé en 30 secondes après ça, même si certains avaient persisté à vouloir chercher ailleurs.

Tori no mai, ce resto, il est vraiment classe pour le coup, l’intérieur est dans le plus pur style japonais, tout en bois avec des petites décos un peu partout. Le plus classe, c’est le couloir de toilettes, qui vous est présenté ici par une charmante demoiselle ;)
(la photo est pourrie mais la fille était charmante)
On a commencé à attaquer une dizaine de minutes après être arrivé, par une bonne petite bière, que je n’ai jamais réussi à finir de toute la soirée, étant donné qu’il y avait toujours quelqu’un pour me resservir. Mon verre était le tonneau des Danaïdes, avec les japonais dans le rôle des Danaïdes (en moins sexy quand même...).
Et rapidement, une fois le ventre plein, les différents serveurs de bières potentiels sont tous venu me taper la causette à tour de rôle. J’ai découvert que Wada-san, le chef des RH, parlait français couramment, et que Michael commençait à s’y mettre. Mais bon, par la force du houblon, je commençais à devenir perapera (quasi billingue) en japonais. J’ai pu tenter un discours improvisé vers la fin de soirée, je crois que j’ai bien du enchainer 5 bonnes minutes, dont je ne saurais pas résumer le contenu avec exactitude. J’ai eu droit à la vanne de Inoue-san qui lorsque j’ai dit un truc dont le sens caché devait approcher le « les japonais sont géniaux », il a ajouté à la volée « Et les japonaises, hein mon cochon ! Elles sont sympas, hehehe ». Quel déconneur, cet Inoue ! Forcement, c’est le chef de la section, donc tout le monde a pouffé en cœur !

Vendredi soir, il m’a aussi demandé «what do you prefer ? Normal girls or professional girls? ». Et quand j’ai dit que c’était les normales, c’est à dire la madame tout le monde (avec un nombre d’exigences particulières tout de même) et non pas la femme de joie, j’ai déclenché une vague d’étonnement dans un cercle de 3 mètres autour de moi.Je sens que Grignette elle devrait s’installer au Japon, il y a du potentiel client !
En échange de mon discours j’ai eu droit à une feuille avec plein de messages de toute la section, dont les 9/10 sont en japonais mais avec quelques morceaux d’anglais que je suis en mesure de comprendre sans pierre de rosette.
Après, rapidement on est parti direction la station de métro, dans lequel on m’a presque forcé à monter quand on m’a annoncé qu’on rentrait à Izumi... En fait, une deuxième petite sauterie était organisée, et ça a suffit à me convaincre. Surprise, Fujiwara-, Ohgaki- et Anime-san (il a un vrai nom mais je le sais pas, donc depuis 3 mois il est Animé-san, car il est un peu otaku sur les bords) avaient décidé de faire un tour à Aura, le bar à hôtesses où on était déjà allé le jour de mon anniversaire. On était 6, en rajoutant les 2 stagiaires qui étaient aussi des guests ce soir car finissant leur éprouvant stage de 2 semaines. Et le François Pignon du jour, qui en l’occurrence est aussi le grand seigneur d’un soir, avait décidé de régaler pour tout monde. Je ne sais pas s’il a été forcé par Ohgaki et Fujiwara, qui ont tout pouvoir jusqu’au droit de cuissage sur lui car ils sont ses sempai (comme Fan-san qui avait régalé pour mon anniversaire) ou s’il a vraiment décidé de régaler parce qu’il était ultra content (ou saoul). On a poireauté en bavardant avec des hôtesses d’un bar à coté qui se débarrassait d’un habitué saoul. C’était marrant de voir la fille super jolie qui parlait au mec 10 ans plus vieux qu’elle comme si c’était son petit frère. Ce même gars si j’ai bien compris claquait tout son argent dans ce bar... Et elle l’a méprisé comme un gros sale quand j’ai dit que j’étais français et que j’ai tchatché en japonais version perapera. Et ça n’a sans doute fait qu’augmenter le désir de cet amoureux transi pour cette naïade inaccessible qui n’en voulait qu’à son argent. Après ça la matrone est sortie pour ramener ses filles au chaud (même si en fait il faisait plus chaud dehors que dedans).
Elle n’était pas si vieille, moins de 30 ans au plus, et elle voulait me faire rentrer gratuitement chez elle, en me disant que il y a plein de pigeons qui régaleraient pour moi si elle leur demandait, mais j’avais déjà un autre engagement... mes 5 compères s’apprêtaient à avoir leur place à Aura après le départ de quelques gens. Là on m’a servi un truc pas terrible, heureusement que la demoiselle qui tenait la bouteille était classe. Ensuite, retour en taxi, juste devant ma porte, avec Anime-san qui régale. C’est fou la misère qu’on se prend des fois juste en tentant de sortir son portefeuille, quand un japonais a décidé qu’il invitait, il invite jusqu’au bout et n’accepte pas de négociation.
Réveil vers 13/14h samedi il me semble, un peu hagard...

Le début de la fin

Lundi 11/09, Shanghai

Voilà un de mes derniers articles, ou du moins le récit de la fin de mon escapade de 3 mois chez les nippons !

J’ai encore quelques articles à écrire pour raconter un peu mes 2 dernières semaines, et peut-être quelques post plus généraux après.

En ce moment même je suis à l’ultime extrémité de l’aéroport de Shanghai (en Chine, des fois qu’un inculte passe par ici). J’ai encore 5 heures à poireauter avant de pouvoir aller mettre les pieds dans mon avion... J’avais pensé au départ profiter de mon escale d’une petite dizaine d’heure pour aller faire un tour vite fait dans la ville, située à une petite dizaine de minutes de train ultra express depuis l’aéroport. Mais il fait un temps de merde, et je n’ai pas eu envie d’aller prendre l’eau ni de me les cailler en ville. Là je suis en short/chemisette, sans aucune petite laine dans mes bagages à mains. C’est fou quand même qu’on se caille les miches à ce point ici, alors qu’à Osaka, qui est un peu plus au Nord, on crève de chaud.
Ca sera pour une autre fois, cette visite de Shanghai, car j’aurais bien d’autres occasions de faire escale ici durant les 2 prochaines années, à condition que China Eastern Airlines garde les mêmes tarifs imbattables.

Voilà pour l’actualité. Maintenant il est temps de passer au flashback, dont je vais user et abuser dans les prochains articles...

On va s’arrêter d’abord à cette semaine, je ferais des post spécifiques pour les évènements des semaines passées.
Cette semaine, j’ai commencé à croiser un peu les 3 stagiaires de Tohoku University pour, essayer d’aller un peu aux nouvelles, et jusque là ils avaient dus être coltinés à des taches de soudures ou de tests à la con, comme j’avais pu faire au départ. En bavardant avec un des 3, dont j’ai oublié le nom mais qui est écrit au fond d’un de mes sacs sur un bout de papier, j’ai appris qu’il habitait juste la chambre en dessous de la mienne, mais il semble qu’il s’endorme avec les poules, car j’ai jamais vu de lumière chez lui.
Il m’a apporté son lot d’explications sur la vie à Sendai, avec aussi son lot de mauvaises nouvelles, et quelques bonnes nouvelles quand même un peu.
D’une il m’a annoncé sur un ton funèbre que les filles de Sendai étaient réputées pour être moches, et qu’il n’y avait aucune sur le campus de la fac d’engineering. Il m’a aussi annoncé qu’on se les gelait bien là-bas. Heureusement, il y a semble-t-il de nombreux endroits où s’amuser et parait-il, ils s’y plaisent plutôt.

Jeudi, Kitaguchi-san est venu me dire qu’elle était en vacances le lendemain et ne pourrait pas participer à ma farewell party, elle m’a sorti une longue tirade avec autant de vœux pour mes études au Japon que tout ce que j’ai pu recevoir de vœux durant toutes les soirées de nouvel an depuis ma plus tendre enfance. J’ai pas tout compris car j’ai un vocabulaire pas assez large, mais j’ai en tout cas entendu régulièrement un « gambate » (courage !/ bonne chance !) venait rythmer tout ça.

Vendredi, LE dernier jour, l’achèvement de l’aventure, coté stage du moins, arrivait à grands pas. Des gens qui ne m’avaient jamais parlé avant m’ont remercié pour les gâteaux que j’avais apportés et m’ont aussi gratifié de quelques encouragements pour mon futur. Dans ces cas là j’ai jamais là phrase adapté pour répondre, donc je dis juste merci, autant de fois qu’ils enchainent les vœux, et ça peut durer 3-4 minutes à chaque fois.
J’ai donné une bouteille à Umeda-san, et il m’a donné en échange quelques « cheese cakes » qui étaient enfouis au fond de son bureau, dans une petite boite classe. L’autre bouteille made in France que j’avais, je l’ai offert aux gens du HR dpt. (Ressources Humaines). En fait, je voulais donner un truc à Isoda-san, qui s’est occupé de toute la partie pratique de mon stage (téléphone, maison, salaire) une fois que Yamagami-san, qui la précédait, est partie en congé grossesse. En donnant la bouteille à tout le monde, ça évite au moins le lancement d’une rumeur...
Isoda-san, ça fait un mois et demi qu’on s’envoie des mails marrants au boulot qui partent en grand n’importe quoi. Elle parle super bien anglais aussi et c’est rare de voir un ou une japonaise avec de l’humour à ce point. Je me voyais pas écrire ce genre de mails à ma voisine de bureau par exemple, au risque de passer pour un je ne sais quoi.
Enfin, elle m’a annoncé vendredi soir « when you will be an executive, I will be your secretary ». Ca serait énorme un travail avec une assistante comme elle ;). En plus d’être jolie, elle est marrante, dommage que j’ai fait une croix sur les trentenaires...
Sa collègue des RH était magnifique aussi, et elle avait 22 ans, je suis vraiment triste de ne l’avoir découvert que si prêt de la fin !! J’étais même invité ce lundi à une takoyaki party avec toutes les filles des ressources humaines (d’ailleurs elles doivent se boire ma bouteille à l’heure qu’il est), auquel j’ai du renoncé en expliquant que mon vol était justement aujourd’hui. C’est ballot !

Bon je conclue la dessus ce petit bout, car la farewell party mérite son propre article, tant ce fut riche et éprouvant !!!

土曜日, 9月 02, 2006

Resto en bonne compagnie

Lundi, jour ou il s’est pas passe des trucs folichons durant la journée. Seul fait marquant, quand j’ai demande a Ohgaki-san comment il allait on a eu cette conversation:

- 大垣さん!元気ですか。(Eh Ohgaki, ca va ?)

- いえええええ、じゃない。(Noooonnnn….)

- パチンコ? (Pachinko?)

- ええ、パチンコ。(Ouais, pachinko.)

-

- No money!!! (J’ai plus un rond.)

Pour info, les salaires d’Aout ont été verses jeudi la semaine dernière… Et ce con, il a perdu sa fortune 3 jours plus tard…
Maintenant je comprends vraiment pourquoi il mange du
カレー (curry) tous les jours (300yens contre 450yens pour un plateau repas). Y a rien à dire, elle est a la fois dure et passionnante la vie d’un japonais…

Heureusement, pour me changer les idées, j’allais manger au resto avec Yuri le soir. Yuri, je l’avais jamais vu avant, mais elle m’avait envoyé plein de mails et une photo qui avait vraiment la classe, alors comme j’étais libre de tout engagement ces temps ci, j’ai accepte d’aller diner avec elle. En fait, la demoiselle est très jolie, à une très jolie voix, et est en plus de ça très sympathique. Seul point noir, elle rêve de se marier et avoir des enfants le plus vite possible… Pas moi…
Ca n’empêche que la soirée a été très agréable et qu’on s’est régalé dans un petit resto japonais en haut de Namba parks. J’ai voulu payer tout mais j’ai comme chaque fois dans ces circonstances essuyé un refus cinglant. On partage l’addition… Pas de négociation possible.
Elle a propose de me faire visiter Himeji et Kobe ce dimanche... en plus elle s’occupe de tout, moi j’arrive dimanche et tout sera prêt. C’est parfait ça!!

Dimanche relax: zoo et sieste

Dimanche (27 Aout) journée assez calme, je réussi à émerger pas trop tard, genre 11h/midi, et je décide d’aller voir le zoo d’Osaka. Ca fait bien un mois et demi que je pense aller y faire un tour le dimanche, mais chaque fois je ne me lève pas.

Direction donc, le train, puis le métro et la station 動物園前 (doubutsuenmae=devant le zoo). Je ne mets pas bien longtemps à trouver l’entrée, juste sous l’autoroute, et je commence à chercher la caisse. En fait, ici, ya pas de caisses, c’est uniquement un distributeur de tickets, comme dans le métro et ensuite un pépé vérifie a l’entrée qu’on n’est pas un resquilleur.

C’est bizarre quand même ici, car les japonais sont spécialistes pour créer des métiers inutiles, comme le gars qui dit bonjour, ou le gars qui dit au revoir, ou encore le gars qui tient un panneau toute la journée au milieu d’un carrefour mais la il on remplace l’homme par la machine dans la vente de ticket.

Je n’ai pas trop choisi le bon moment en fait, car on crevait de chaud a cette heure en plein soleil… et du coup, tous les bestiaux ils étaient allé se planquer a l’ombre, ou dans leur cabane.

Au final, rien de bien méchant dans ce zoo, mais ca détend toujours de se promener bien tranquille au milieu d’hippopotames, rhinocéros, singes et autres bêtes a poils et a plumes. Un truc sympa ici aussi, c’est que les boissons et la nourriture ne valent pas très cher à l’intérieur. En fait, pareil que si on était dans la rue…
En France, une fois que t’as paye l’entrée dans un lieu clos (souvent assez cher – ici j’ai paye l’entrée a peine 4€), on considère que tu vas pas vouloir ressortir tout de suite, et donc on fait tout pour te pomper ton fric au maximum, du genre 3€ la glace que tu payerais moins cher par 6 au supermarché, ou même un repas “macdo style” pour le prix d’un bon resto.

En ressortant, j’ai coupe par une petite rue et je me suis retrouve en plein milieu de pachinko et de restaurants de sushi, qui semblaient être légion dans ce quartier. Il était un peu tôt pour des sushis, mais je retournerais bien dans ce coin me faire un petit resto si j’ai le temps avant de rentrer.

Après, je sais plus ce que j’ai fait en rentrant chez moi, mais sans doute rien de bien constructif, car je m’en rappelle pas.