火曜日, 8月 22, 2006

Superbes rencontres

Ce samedi, tout s’annonçait au départ comme la plus grosse loose du monde, une fois de plus je m’étais dit que j’allais faire un tour au zoo d’Osaka. Pour une fois, j’étais levé à une heure correcte (avant midi), je me prépare à sortir, et au bout de 5 minutes il pleut une averse énorme. En plus il fait 40°C et cette fois une humidité suffocante, on sait plus trop si la sueur n’est pas en fait de la condensation...
Donc retour maison, et oisiveté pendant quelques heures, j’ai pu reparler un peu sur msn avec quelques personnes dont j’avais pas de nouvelles depuis longtemps, ça fait plaisir !

Vers 22h, je me décide à bouger un peu et me dirige vers Namba, en anticipant déjà une soirée loose. Je me prends des takoyaki et une canette de sawa, puis je vais manger sur le bord de la Dotombori River. Entre temps, je reçois un petit coup de fil depuis Guérande, d’où j’ai de nouvelles de l’hexagone. Après ça, je me reprends une autre canette de sawa, ananas cette fois, et je décide de marcher tout droit, vers Shinsaibashi. Là, encore une petite pause, avant de demander à des gens où trouver une boite intéressante.

Je m’installe donc dans un Starbucks, pour prendre un chocolat froid (quand on n’aime pas le café...). Juste devant moi, une japonaise avec des gros seins, habillée en fashion et maquillée à souhait. Trop vulgaire, je me retourne et là sont posés deux japonais qui discutent pépères. Je leur demande si on peut discuter 5 minutes, et commence à leur demander s’ils connaissent des bars ou des clubs dans le coin. On parle un peu de la France , et de football, car ils semblent être amateurs de ballon rond.
Et là, de l’autre coté de la vitrine, 2 japonaises me regardent avec des grands yeux tous étonnés. En fait, il s’agissait de 2 collègues de mes interlocuteurs, qui sortaient du boulot. Elles sont donc venues nous rejoindre. On a bavardé jusqu’à la fermeture. Une d’elle connaissait même pichipichi beach, ça nous a bien fait marrer, et j’avais une photo de la plage qu’elles ont reconnu.

En sortant, ils me demandent si je veux aller directement en boite de nuit ou si je reste un peu avec eux, car ils vont dans une izakaya. Dans ces cas là, suivre tout ce beau monde valait toutes les boites du monde, nous voilà donc parti pour l’izakaya.

belle brochette:
moi - Tak - Ken - Ayako - Kaori

Bavardage, encore et toujours en japonais, je me rends compte que 3 autres amis à eux doivent nous rejoindre. Mes 4 collègues du moment, Kaori, Ayako, Ken et Tak. Pour les japonais, je prends juste les premières lettres à chaque fois, sinon ils ont des noms trop compliqués et ça demande un trop gros effort de s’en rappeler. Les japonaises c’est plus facile... va savoir pourquoi ;). Je remange encore une fois un truc que j’avais gouté quand on était avec Yukiko à Tokyo : les tako-wasabi. Comme son nom l’indique, ce plat est constitué de petits morceaux de pieuvre (tako), agrémenté d’une sauce, toute baveuse, au wasabi. Ce truc là c’est vraiment monstrueusement bon !!! Tous ce soir, y compris les 3 qui doivent arriver, travaillent dans le même restaurant (un peu de pub : il s’agit du "Daidaiya" ), à quelques pas d’ici et étaient de service ce soir. Autre surprise, Tak nous vient de Sendai, et j’ai enfin pu avoir quelques mots de positifs sur l’endroit, je commençais à m’inquiéter... On m’a redit encore une fois que là-bas, la spécialité culinaire est la Gyutan (langue de bœuf), qu’ils cuisinent de plein de façons différentes.

Kawai ne !!!

Après un bout de temps quand même, aux alentours de 3 heures du matin, nous ont rejoint les 3 derniers, enfin plutôt le dernier et les 2 dernières, car venaient donc s’ajouter 2 charmantes demoiselles, Ayayo et Ryoko, ainsi que Masa, un mec fun avec un chapeau qui m’a bluffé au départ, j’ai vraiment cru qu’il avait les cheveux frisés...Tous sympathiques aussi, elles ont fait des grands yeux en arrivant en ce demandant pourquoi leurs potes étaient accompagnés d’un gaijin qu’elles n’avaient jamais vu...
On a continué à manger encore un peu, en buvant pour faire descendre évidemment, et les japonaises ont commencé à partir dans des sujets scabreux dans lesquels j’ai bien sur défendu la "french touch" qui fait de tous nos compatriotes des gens classes partout hors de France. Je pense ne pas trop m’avancer en disant que la moitié au moins des japonais présents (sauf ceux qui prenaient des soft en fait) étaient complètement saoul, ça me fait toujours marrer ça, de voir comme ils sombrent rapidement. Le temps est passé très vite et on s’est vite retrouvé à 6-7h du matin, je ne sais plus trop quand on est sorti. Cette fois j’ai refusé de ne pas payer l’addition, comme on m’a proposé, car beaucoup avaient le même âge voire étaient plus jeunes que moi.

On fait le tour: Kaori - Masa - Ayako - Tak -moi (debouts)
Ken - Ayayo - Ryoko (accroupis)

On a ensuite fait une belle photo dehors, première fois que je me fais prendre en photo par une prostituée russe (bon c’était une escort girl, mais là seul différence est qu’elle fait qu’une passe par jour). Après on dit au revoir à 3 filles sur les 4, qui elles travaillent dès la fin d’après midi, et veulent donc récupérer un peu. Puis on part pour le karaoké, Ryoko, Tak, Ken, Masa et moi... Et là ça alterne les chansons en japonais et quelques grands classiques anglais. J’ai même eu droit à un « poupée de cire, poupée de son » (le seul truc français que je connais plus ou moins parmi les 10 titres francophones du catalogue), un duo avec Ryoko sur « Toxic » de Britney Spears..., et ils m’ont même mis une chanson des Red Hot qu’ils connaissaient par cœur et que j’avais jamais entendu (je me suis rattrapé sur « By the way » après).

Et avec le son, c'est encore mieux...

En tout cas une chose est sure, toutes les chansons de karaoké qu’ils ont chanté, c’était que de la chanson où dedans ya une histoire d'amour cachée. Et pareil encore une fois, j’ai été bluffé par Ryoko, qui chante avec une vraie voix de chanteuse. Toutes les japonaises que j’ai vu jusqu’à maintenant chanter au karaoké (en fait, 2 seulement) chantaient super bien...

Après ça, tout le monde se dit au revoir, je prends la Midosuji line avec Tak, qui descend au bout de un ou 2 arrêts, puis je papote avec 2 jolies japonaises à coté de moi, qui venaient d’une ville près de Kyoto (Sagai ou un truc du genre) et qui allaient faire du sport de bon matin. Leur sport ça s’appelle « lacrosse » (cultivez-vous, c’est par ici ), j’en avais jamais entendu parler, une des filles avait une espèce de tige avec un filer au bout, un genre d’épuisette pour aller à la pèche, mais avec des grosses mailles.
Je suis descendu à Nakamozu pour prendre mon deuxième train, je me suis assis dedans, et là je me suis réveillé quand un type me tapotait l’épaule pour me dire qu’on était arrivé... à Namba, eh merde, j’ai encore fait toute la ligne, je suis reparti pour une heure dans l’autre sens. J’ai encore dormi, mais là, chance, je me suis réveillé tout seul à une station du terminus, ma destination. 11h30, dodo, et bien sûr je me suis réveillé trop tard une fois de plus pour aller visiter le zoo...

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