日曜日, 7月 30, 2006

Grasse mat' avant nuit blanche à Kyoto

Samedi, 14h, un peu tard tout ça, alors que j’avais envisagé de passer l’après midi à Kyoto pour bénéficier de la visite guidée des temples à laquelle j’aurais pu prétendre en recontactant mes rencontres de la semaine précédente, je n’ai pas pu faire grand-chose avec un réveil si tardif, au moins j’étais en forme...

J’ai quand même fait les 2h de train pour aller à Kyoto et retrouver d’autres connaissances de la semaine précédente. D’abord, un petit resto (je n’avais pas mangé depuis mes sushis de la veille), avec au menu, okonomiyaki au poulpe et soba, le tout servi sur une plaque chauffante au milieu de la table. Vraiment bon tout ça. Par contre, ce repas a confirmé mon observation du japonais qui mange. Les japonais ont vraiment les estomacs les plus gros du monde. Voir une japonaise toute menue, qui fait sans doute pas plus de 45/50 kgs, manger autant que moi, qui ait eu du mal à finir alors que j’avais le ventre vide depuis 24h, ça a de quoi troubler...
Pour illustrer mon propos, sachez que Takeru "Tsunami" Kobayashi a conservé récement son titre de champion du monde du plus gros mangeur de hot-dog (53 hot-dogs ¾ en 12 minutes lien 1 lien 2).
Coté positif, par contre : au resto, au Japon, garçons et filles payent la même chose en fin de repas, pas de "c’est moi qui régale" qui tienne...
Ensuite, digestion sur le bord de rivière..., en bavardant en plein de langue : le japonais, l’anglais quand on se comprend pas du tout, et le français un peu pour déconner.
Essayer un jour de faire dire « feu d’artifice » à un japonais, ça vous fera bien marrer.
Quand ce beau monde est rentré avec le dernier train, pour cause de cours prévus le dimanche matin (à partir de 8h), je me suis retrouvé un peu comme un con à attendre le premier train de 5h (si je veux rentrer le soir de Kyoto il faut que je parte avant 22h, du coup je rate tout).
Pour m’occuper, j’ai commencé par aller investir dans une bière, et la technique pour bavarder avec des japonais, c’est de demander du conseil en matière de bière nippone (même si je semblais mieux les connaître qu’eux...). J’ai donc fait connaissance avec 2 japonais ronds comme des queues de pelles, qui disaient « eh beautiful girl » à chaque jolie fille de passage. J’ai décidé de faire dans l’étude sociologique et de les suivre dans leur quête de l’âme sœur.
Et là, ils y vont pas par quatre chemins, c’est direct bloquer le passage à des jolies filles, ou aller s’asseoir dans un groupe de fille. Ils m’ont pas mal surpris. Au départ ça n’a pas marché du tout, jusqu’au moment où...
Technique du barrage, les filles qui essayent de contourner dans un premier temps arrêtent de résister, et mes deux nouveaux potes portent le coup de grâce. Je regardais ça d’un œil en parlant au téléphone et j’ai réussi à comprendre ce qu’ils ont raconté. Ca ressemblait à :
« Allez, attendez un peu, regardez, là on a notre pote Zidane, c’est un français, il est beau gosse, non ? Soyez pas farouches, les filles, dans 2 minutes il a fini de téléphoner et vous aller pouvoir lui parler » Ce qu’il ne faut pas entendre...

Et le pire c’est qu’après elles ont accepté de se poser sur le bord de rivière avec nous. On a donc à gauche, Chiemi , 24 ans et à droite, Kazumi, 22 ans, entourées de mes deux camarades japonais du jour (19 ans chacun). On m’a demandé de deviner de quels groupes sanguins étaient ces deux charmantes jeunes femmes, et là je dois dire que j’avais l’air bien con. Semble-t-il, les groupes sanguins auraient une influence sur la personnalité, mais je ne savais pas laquelle. Et quand on s’est aperçu qu’on était 3 AB et 2 A dans le groupe, ça a bien fait rire les japonais, c’est sur c’est vraiment incroyable... décidément, ces japonais...
En tout cas, la p’tite Chiemi, à part une incisive supérieure qui dit un peu merde à l’autre, elle était vraiment très, très jolie. Dommage que ça commence un peu à me les briser de faire 2*2 heures de trains depuis maintenant 3 week-end...
Et enfin, quand les demoiselles sont rentrées au bercail, j’ai encore bavardé avec les 2 Aldo Maccione d’un soir, les ai laissé rentrer se coucher et je suis ensuite reparti à la quête d’un lieu idéal le long de la rivière pour attendre le premier train, à 5h et des brouettes.

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