月曜日, 7月 24, 2006

Kyoto : on remet ça.

Bon voilà, encore un week-end kyotoite. Cette fois, je dois passer voir Aymeric, que j’ai quasiment pas vu depuis la fin de prépa... et qui est sur Kyoto pendant un mois en cours de langue intensif, avant de partir en stage à Tokyo.

Un vendredi et un samedi destinés à emmagasiner de l’énergie, et je pars donc après m’être décommandé d’un rendez-vous qui me sucrait ma grasse mat. Arrivée sur place : 18h, après 2 bonnes heures de train.

A Sanjo, Aymeric a pas mis bien longtemps avant de me trouver, faut dire des gaijins, qui plus est avec un maillot de l’équipe de France ça court pas les rues. Comme j’avais rencontré des milliers de gens la dernière fois que je suis sorti avec ce maillot, j’ai décidé de le remettre.
Au programme, rien au départ, on doit juste aller retrouver un bataillon de polytechniciens qui traine dans la ville. En un mois au Japon, j’ai pas mis les pieds dans un magasin de manga, et quel est le premier magasin dans lequel toute cette bande s’engouffre une fois qu’on les a retrouvé : un magasin de manga !!! Ouais on se croirait à otaku-land ;) . Bon heureusement, on y a pas passé la nuit, on est allé manger un petit quelque chose, je vous le donne en mille : à McDonalds, j’ai même entendu quelqu’un dire « pour une fois ça fait du bien de savoir ce qu’on mange », si il y a bien endroit où je n’aimerais pas avoir le détail de ma nourriture c’est pourtant bien là...

Bon finalement on se recentre quand même un peu sur l’esprit jap : direction le karaoké, pour une petite heure, histoire de se déchainer en braillant comme des sauvages dans un micro, ce qui est plutôt plaisant, et de profiter également du nomihodai qui va avec le karaoké...

Une heure et quelque plus tard, on décide d’aller se poser sur le bord de la rivière là où la foule est rassemblée et siroter quelques bières locales. Et là, on ne s’est pas privé de parler avec moult gens, dont bien sur quelques japonaises. J’ai aussi trouvé 2 américains en vacances qui savaient où se trouve la France (surprenant ça) et qui m’ont régalé une bière au passage, le temps que j’échauffe un peu mon anglais, 2 anglaises également, dont une locale et une autre qui venait lui rendre visite, un japonais avec son chien et avant de partir de nouveau les mêmes japonaises qui revenaient et à qui cette fois on ne pouvait ne pas demander leur numéro. Je vais essayer de négocier une visite de Kyoto prochainement.

Aymeric en a profité pour gouter à la fraicheur de l’eau, en se mettant à moitié cul nul dans la rivière alors qu’il y avait environ 200 personnes dans un rayon de 50 mètres. Une fois rafraichit, et après une voire deux bonnes heures ici on s’est décidé à bouger un peu. Sur les conseils d’un français vivant sur place depuis un bout de temps, on a passé quelques minutes au Pig&Whistle, un bar plutôt sympa semble-t-il mais qui à cette heure était plutôt vide. J’ai eu l’occasion de travailler vite fait mon portugais avec un gars qui avait pourtant tout d’un japonais.

Et enfin, direction le METRO, boite de nuit kyotoite, il y a tellement peu de boites à Kyoto (3 en fait), que si on éliminait celle où j’avais déjà été et qui était plutôt chère, notre choix était réduit. On rentre donc dans cette boite assez minuscule, et on commence à bavarder en japonais avec qui veut. Je dois dire que j’ai quand même un peu d’avance sur mes collègues parisiens en matière de dialogue nippon, et ça facilite les choses. Ils semblaient impressionnés, mais ils devraient me voir au boulot ne rien comprendre à ce qu’on me raconte, ce n’est pas la même chanson.

En parlant musique, on a eu droit à des chants d’Okinawa, je saurais pas vraiment dire ce que c’est qu’un chant d’Okinawa mais ça n’était pas si vilain que ça. On a perdu tous nos collègues un par un, qui sont rentrés au compte goutte à partir de 4h, un peu abattus par une nuit éprouvante. A 5h, il ne restait qu’un x-man courageux et moi, pour aller faire une petite promenade matinale sur le bord de la rivière avec les 2 jolies demoiselles rencontrées sur place (et olivier, le 2ème larron, me doit une fière chandelle sur ce coup là...). Mai passe, Miho trépasse. Je ne m’aventurerais pas plus loin.

Après avoir laissé Monsieur qui le premier est reparti en train, puis Mesdames qui ont pris un taxi un petit peu plus tard, j’ai profité d’un banc inoccupé pour dormir un peu, avant d’émerger vers 10h sous quelques gouttes de pluie. Réveil difficile, petit passage dans une Matsuya, un truc de manger japonais pas cher, où j’ai pris mon Kare (=curry) du matin.

Et là, comme si ça ne suffisait pas, je reçois un appel d’une voix qui me dit « Eh tu te rappelles, on a RDV à Osaka à 13h ? (en japonais)» « Euh oui, oui, bien sur ?!?!?! Bon ben à tout à l’heure (en japonais aussi, je suis trop fort) ».

Peut on réver meilleur endroit pour se passer la nuit ?

Va pour Osaka, je me fais une heure et demi de train local qui s’arrête dans toutes les gares car je n’ai pas pris le bon, et me voilà à Osaka. Bon, en effet elle me disait vaguement quelque chose, c’était une des trentenaires du barbecue, et qui attendait encore 2 de ses amies. Eh ben si j’avais su, je ne me serais pas gavé de Kare, elle était prête à me payer à manger, et même me régaler un nomihodai. Mais là vraiment j’étais à bout... J’ai accepté de me faire offrir un chocolat chez Starbucks et du coup j’ai bavardé avec d’abord une puis 3 japonaises quand les autres sont arrivées, qui m’ont regardé comme un Dieu vivant quand je leur ai raconté ma nuit (avec le même programme elles auraient surement fini dans le caniveau à 22h juste après le karaoké)... Faut dire, il suffit de passer une nuit dans une ville japonaise pour constater la fébrilité du japonais lambda quand il touche à un peu d’éthanol. Des cadavres à tous les coins de rues, de japonais affalés qui ont forcé sur la bibine et qui probablement se demanderont le matin pourquoi ils sont là.

Bon voilà, après ça, c’est presque que de la sieste jusqu’à 8h lundi.

1 Commentaires:

Anonymous 匿名 said...

このコメントはブログの管理者によって削除されました。

10:42 午後  

コメントを投稿

<< Home