日曜日, 7月 16, 2006

Avant un week-end ultra rempli

On va reprendre notre histoire JEUDI, jeudi matin pour être plus précis, où j’ai du mettre à contribution dès le début mes maigres connaissances en japonais. Après un énième discours de micro-man, il y a la petite réunion pré-travail avec tous les gens de la section (les 30 mêmes que ceux de la welcome party). Donc je devais, comme tout le monde le fait, mon travail de la journée, et ce n’est pas évident tout ça, aujourd’hui, pour moi c’était « **** (le nom du produit)の 工場テストのspecificationの翻訳をします。 » (=je traduis les spécifications d’usine du ****).

Pour le 4ième jour de suite je traduisais ce magnifique document fait à 90% de mots techniques, et je commençais à galérer un peu avec ce qui restait, c'est-à-dire la partie la plus dure.

Mais cette fois, j’ai trouvé une alliée de choc en la personne de Nagaoka-san, qui en fait est LA personne dans l’entreprise qui est chargée de traduire toute la doc (cette fois je fais son boulot car elle est "busy"). En plus de parler un anglais impeccable, elle est là seule capable de déchiffrer les parties cachées du document. Il faut quand même savoir que même les japonais m’ont expliqué que de régulièrement ils ne savaient pas eux même comprendre des textes japonais tellement c’était une langue tordue (ce n’est pas exactement leur expression).

Et quand j’ai voulu retrouver où était le bureau de Nagaoka-san, j’ai tout naturellement demandé à Umeda-san. Et après ça il s’est marré !?!?!? En fait en demandant « où est le bureau de la fille qui parle anglais ? », je n’ai pas tout à fait employé les bons mots. Il faut dire 女の人 (onna no hito = dame) ou 女の子 (onna no ko = fille) quand on parle d’une femme et moi j’ai juste employé 女 (onna). En gros j’ai demandé un truc du genre « il est où le bureau de la nana (ou greluche, grognasse, meuf, chacun son argot...) qui parle anglais ? ». Du coup, ça a fait rigoler un peu tout le monde...

Vendredi, j’ai encore eu droit à mon blabla du matin, le même que la veille, sauf que là, micro-man avait bien parlé 15 minutes avant, ce qui fait qu’il y a encore plus de truc que je n’ai pas compris. J’ai réussi à expédier enfin la traduction, à partir de midi j’ai donc pu faire mon oisif sereinement au bureau et bavarder avec plein de gens. Nagaoka-san m’a appris que ce week-end à Kyoto, il y a le festival du Gionmatsuri, un des plus gros festivals de l’été au Japon avec semble-t-il plein de feux d’artifices et des défilés de chars impressionnants... on verra ça dimanche soir à priori.

On m’a aussi raconté que j’allais samedi à ピチピチビーチ (pichipichi beach), je ne sais toujours pas trop à quoi correspond le terme pichipichi mais l’expression semblait faire rire le moindre japonais dans un rayon de 3 mètres quand on la prononçait. Après m’être fait une petite idée en cherchant le terme sous google image, et en considérant que les termes auxquels Oogaki-san associait ce mot étaient « topless » et « under seventeen », ça a suffit pour me faire une idée du truc...

Pour ce soir, c’est j’apprends juste au moment de partir que j’étais invité à boire un coup avec Oogaki-san, Fujiwara-san et Han-san... mais cette soirée vaut bien un post à elle seule...

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