On sacre l'Italie, et on couronne le roi des cons...
Après un réveil à 18h, je mange 2-3 trucs et me prépare à aller sur Osaka pour voir ce qui s'annonce être un grand match. Je réussis à prendre le dernier train à 23 heures pour le centre ville d'Osaka. A peine arrivé, alors que je me dirigeais vers Dotombori, là où j'avais pu voir France Brésil la semaine dernière, je tombe sur un groupe de français avec drapeaux, maillots et tout le tralala. Il me dise qu'ils ont réservé un club pour voir le match. Finalement pourquoi ne pas aller avec eux...
Je fais donc la connaissance d'expatriés de longue date qui viennent des quatre coins du Kansai. Et où se dirige-t-on finalement ? Le Pure, le même bar où j'ai passé l'avant match samedi dernier... mais cette fois reconverti pour l'occasion, grâce à l'ajout de quelques fauteuils là où se trouvait la piste de danse. Semble-t-il, un des français à quelques contacts intéressants dans le coin et a pu négocier l'ouverture exceptionnelle du lieu.
Après commence le match, bon un ptit pénalty vite fait histoire de mettre un peu d'ambiance, on commence à s'y habituer à ce genre de buts... mais assez rapidement les italiens remettent les pendules à l'heure. En deuxième mi-temps, on peut voir des bleus dominateurs qui en veulent et qui cherchent à marquer dès que possible, en vain...
Les prolongations commencent avec la même physionomie, la France attaque, tout va bien, on peut espérer un but un jour ou l'autre. Et là, va savoir pourquoi, Zidane met un coup de boule en pleine poitrine d'un italien. Peut-être que celui-ci avait insulté maman Zidane ou je ne sais quoi, provocation des plus faciles à laquelle les joueurs sont habitués à ne pas réagir quand ils ont un peu d'expérience. Mais non Zidane, lui, il se lance, bim prend ça, coup de tête dans le torse. Bien sur le public réagit avec effroi au carton rouge en sifflant l'arbitre, qui a pourtant raison à 100% de virer Zidane du carré vert.
A partir de là, j'ai vraiment perdu la joie de regarder ce match, ça m'a pourri la fin de rencontre.
Il devait se dire "Tiens j'en ai pas fait assez, pourquoi en plus de tout ce que j'ai fait de bien, pour le dernier match de ma carrière je ne montrerais pas à tout le monde que je suis finalement un gros con". C'est réussi...
Bon après, les penalties, c'est un détail, juste un coup de dé... on peut pas vraiment en vouloir à Trézeguet d'avoir raté son tir à
Heureusement qu'il n'y a pas eut que des sales moments ce week-end, sinon je me serais tiré une balle... Ce qui est sûr, c'est que la journée de travail qui commence dans une heure va être très difficile.
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