日曜日, 7月 16, 2006

Soirée d’anniversaire aux frais de la princesse !

Vendredi soir, juste après le boulot, je pars donc en voiture avec Fujiwara-san et Han-san pour aller manger un morceau... je suis loin de me douter de ce qui m’attend...

Tout d’abord une pause chez Han-san, le temps qu’il se change et qu’il me montre toutes ses vidéos d’Alizée qu’il a sur son ordi. J’en profite pour lui montrer sur Youtube le sumum de la musique japonaise que pourtant il ignore : I’m so cool de Cool Tak et Night of Fire de la Hinoi Team avec Korikki. Il a adoré, et je lui ai expliqué que les étudiants en France raffolaient de ce genre d’absurdités...

Pendant que j’y pense, je me suis passé de lui dire que ma chambre de stagiaire était largement plus grande que la sienne, lui membre permanent de l’entreprise.

Direction ensuite vers le resto : du genre tout petit, mais qui fait à manger super bien. Oogaki-san et Fujiwara-san nous ont rejoint, on peut donc commencer. Au menu : des yakitoris, c'est-à-dire des brochettes de poulet en tous genres.

Y a un paquet de trucs que je n’aurais pas choisi à priori si j’avais pu lire la carte, mais là c’est des commandes groupées, et chaque plat commandé est composé de 4 brochettes. On a donc pris un peu de tout, du blanc de poulet au cœur de poulet, en passant par la peau, le foie, le cœur, les ailes du poulet, mais aussi des œufs de caille, de l’oignon, du fromage et encore d’autres que je n’ai pas forcément retenu. Je me suis vraiment gavé, c’était vraiment super bon et après ça j’avais tout sauf faim. On a bien sur arrosé ça avec quelques bières japonaises, du shochu et du saké japonais.

Après ça je tenais encore largement la route, mais les autres commençaient à être plus que joyeux... En sortant, c’est Han-san qui avait régalé pour tout le monde, faudra que je pense mardi (eh oui lundi est férié !!) à lui ramener un inédit d’Alizée qu’on peut trouver sur le net pour le remercier...

A force d’avoir parlé de la ピチピチビーチ de demain et autres topless, ça avait du leur travailler les hormones. Oogaki-san annonce alors « je connais un endroit où il y a des femmes, vient c’est Han-san qui régale ». Bon je les suis, je n’allais pas rentrer me coucher avant 22h le jour de mon anniversaire quand même.

On se dirige donc vers le métro pour rejoindre notre prochaine destination. Après un tour en taxi japonais de quelques minutes (les portes s’ouvrent automatiquement, ça m’émerveille à chaque fois !!!), on arrive au AURA, un bar dont tous sauf Oogaki-san ignorent le contenu.

Ce bar est en fait un bar à hôtesses à la japonaises, dans lequel pour une petite fortune une jolie demoiselle vous sert du saké et vous fait la conversation... Ils avaient l’air d’en être vraiment ravis, je me demande depuis combien de temps les bougres n’avaient pas été choyés de la sortes par de jolies demoiselles. Moi j’ai quand même pas mal galéré à tenir une heure là dedans en parlant que japonais, j’ai vraiment lutté. Par contre, elles ont fait mumuse avec mon dico en s’émerveillant de la façon dont pouvait dire certains mots japonais en français.

En tout cas, ce fut plaisant, j’y retournerais si on m’invite encore, car vu les prix je préfère mettre mes sous ailleurs, d’autant que il y a les mêmes japonaises partout dans les rues d’Osaka (sauf qu’elles ne servent pas du saké).

En sortant, mes collègues m’ont montré tout fier qu’ils avaient récupéré les mails et numéro de téléphone des jeunes filles (je me demande pourquoi car ils ne vont surement jamais les rappeler). Moi je n’ai même pas pensé à leur demander, mais bon si c’est pour avoir une copine qui travaille tous les jours de 20h à 5h et qui est un peu aussi la copine de monsieur tout le monde, je ne vois pas trop l’intérêt...

De gauche à droite: Fujiwara-san, Oogaki-san et Han-san

On retourne tous à Izumichuo eki (la gare la plus proche de chez moi pour ceux qui suivent un peu), et là ils ont faim. En France, c’est normal d’avoir faim après une soirée arrosée, mais souvent la plupart du temps aux alentours de 5h du matin. Là non eux ils ont faim alors qu’il n’est même pas 23h. Donc on va récupérer les vélos d’Oogaki-san et Fujiwara-san et ça repart. J’ai eu le droit à mon premier tour en vélo derrière un japonais saoul. Eh ben c’est quelque chose. Déjà, un vélo japonais, qui sans doute se transmet de génération en génération depuis la fin de la guerre, est à peu prêt aussi stable qu’un tricycle qui descend un escalier. Mais alors, quand le chauffeur roule à l’éthanol, c’est autre chose. J’ai cru plusieurs fois qu’on allait tomber dans le fossé, finalement tout s’est bien passé.

On arrive après un paquet de temps à une ramen-ya (magasin de ramen), et on se prépare à manger. J’ai encore choisi au hasard mon plat, et je vois arriver devant chacun quelques minutes plus tard un grand bon de ramen. Oogaki-san et Fujiwara-san se sont même autorisé respectivement un bol de riz et des onigiris en complément. J’ai pas pu finir, tellement j’étais gavé, je ne pouvais pas être plus plein que je ne l’étais à ce moment là.

le ramen le plus dur à finir du monde

Je me demande comment 2 japonais qui doivent peser approximativement les 2/3 de mon poids peuvent s’enfiler tout ça, alors qu’on ne peut pas dire qu’on ait vraiment fait des activités qui ouvrent l’appétit.

Et après ça pour rentrer, ce fut la galère, tellement on avait le ventre sur le point d'imploser, d’autant qu’on était perdu au milieu de nulle part avec des rizières un peu partout. Heureusement Han-san a fait quelques centaines de mètres supplémentaires pour me ramener dans un endroit familier, et j’ai pu retrouver ma maison et me reposer, enfin...

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