日曜日, 7月 30, 2006

Jour de paye

On reprend jeudi matin, avec pas foultitude de trucs intéressants, car je me souviens à peine de ma journée quelques jours après. Je crois que j’ai fini le "coating" le matin et que l’après midi, du fait d’un départ de Umeda-san en business trip l’après midi, je me suis retrouvé au chômage technique. Mais Michael, en tuteur attentif, m’a refilé quelques documents en français que je devais résumer en anglais et envoyer ensuite à quelques pontes du département recherche et développement.
J’ai aussi cherché à savoir quand je serais payé, car je ne suis plus bien loin de la banqueroute. Et la remplaçante de Yamagami-san, qui est parti en congé maternité avant la date prévue, s’est donc chargée de l’affaire.
Ca a donc conduit à un léger quiproquo quand le soir, après une réunion vidéoconférence avec Michael en direct avec la France, je l’ai cherché et que j’ai demandé à sa voisine de bureau où elle se trouvait : « Isoda-san wa doko ni imasu ka ». J’ai expliqué qu’elle m’avait envoyé un mail et que je devais passer la voir à son bureau. Et j’ai eu droit à un sourire suspicieux et un « ah vous lui avez envoyé un mail... humhum... ohohoh...hou !!! Ah ben elle est pas là uhuhuh ». J’ai quand même expliqué qu’elle qu’il n’en était rien (malheureusement ?) et que aujourd’hui j’en avais juste après mon salaire...
Pas de sous ce soir.

Vendredi, rien de bien méchant, j’ai continué dans les docs de Michael et j’ai eu droit à un résumé en anglais auprès d’un gars haut placé. J’ai pu enfin mettre la main sur Isoda-san et ainsi avoir droit à l’enveloppe magique, 127500yens en liquide (environ 800/900€) qui correspondait à mon premier mois et demi de dur labeur. Rien de spécial en plus à vrai dire.
J’ai eu droit à quelques collègues me disant « eh ben, qu’est ce que t’attends, invite en une à boire un coup (en parlant de mes jolies voisines) », mais tant que je ne connaitrais pas les âges, je fais gaffe, ça a failli déjà me jouer des tours ces trucs là, bien qu’à priori elles ont toutes plus de 20 ans.
Du coup, j’ai regagné mon appart, avant d’aller me faire plaisir avec une grande plâtrée de sushi au supermarché du coin. Et là je me suis fait plaisir, un bon gavage dans les règles de l’art, mais ça c’était avant que je tombe sur ça...

...un phallus ?...

...Non, absolument pas, même si j’ai été pas mal sceptique quand j’ai vu ce machin, il s’agit en fait d’un calamar, cru, entier, sur une boulette de riz complètement cachée. J’ai pas mal gambergé devant la bestiole... to eat or not to eat, that is the question. Finalement je me suis jeté à l’eau, et ben c’eut été dommage de ne pas essayer, non pas que ce soit bon (en fait c’est le truc le plus infâme que j’ai mangé ici, j’ai failli tout recracher illico), mais au moins maintenant je saurais que il ne faut pas prendre ce truc au resto, sans quoi on risque d’avoir l’air con.
Comme j’ai renoncé à aller clubber ce soir pour fêter la paye, malgré les conseils de mes collègues, je me suis quand même décidé à aller voir ce qui se passait à Izumi. A 23h, je me suis amusé en voyant des gens complètements défoncés dans les taxis qui passaient (à 23h...), et j’ai refait un repérage des lieux, un bon gros tour qui m’a fait découvrir des endroits encore inexplorés. Après, dodo..

0 Commentaires:

コメントを投稿

<< Home