土曜日, 8月 05, 2006

Dure semaine

Pour une fois j'attaquais la semaine avec le feu sacré, en ayant complètement récupéré de mon week-end. En ce lundi, je crois pouvoir dire que je me suis encore tapé toute la journée de la traduction japonaisàanglais car il y avait pas grand chose à faire.

Arrivé à 11h45, je rentre pépère à mon bureau d'une visite chez TOTO et je vois tous mes voisins qui se barrent ??? Eh oui en fait, j'avais oublié : nouveau mois, nouvelle heure pour manger... Et là être les premiers ça nous dispense de faire la queue, ça donne droit aux meilleurs trucs en self-service qui ont pas encore tous disparus, et le meilleur arrive: à partir de midi, le 2ème groupe arrive, et dans ce 2ème groupe, que des femmes, si c'est pas beau ça!!! Enfin je peux avoir un aperçu de toute la gente féminine de l'entreprise, des jeunes, des vieilles, des fines, des grosses, des moches, des jolies... avec une grande proportion de vieilles et moches.
En effet, au Japon, une femme qui a plus de quarante ans et qui travaille dans l'industrie, soit elle se consacre à 200% à sa carrière professionnelle, soit elle n’était pas assez jolie étant jeune pour trouver un mari riche ("un salary man") qui la dispense de travailler.
Enfin bon, lundi ne fut pas un jour extraordinaire.

Mardi, idem la journée on peut dire.
Le soir j'ai eu droit au feu d'artifice le soir, du haut du centre commercial de la ville voisine, en compagnie de collègues japonais. Juste avant ça je me suis fait régalé un petit repas vite fait (j'ai sorti mon portefeuille et on m'a dit "houlà non malheureux, range ça tout de suite, c'est moi qui offre!"). J'ai aussi fait 15 minutes de massage, dans un siège en exposition dans un magasin, pendant que Fujiwara-san s'achetait un truc. On était 3 gros squatteurs, chacun dans son fauteuil, à se faire pétrir le dos par un siège à massage, ça revigore ces machins là. Bon, ça coute 500000¥ (environ 4000€) ce truc, mais en y réfléchissant rien, ça n’est pas si chère, c'est à peine la moitié de ce que coute la télé écran plat monstrueuse de quasi 2 mètres de diagonale.

Mercredi, j'ai anticipé mon réveil pour accueillir Vodka (lui aussi en stage, mais sur Tokyo, et qui passe quelques jours de vacances dans le Kansai). Refilage de clés vite fait, et je pars travailler...
A ma grande surprise, Inoue-san a décidé que il n'y aurait plus de petite réunion du matin, ce serait-il rendu compte que ça ne servait plus à rien et qu'on perdait tous 10 minutes pour dire ce qu'on allait faire durant la journée. Sinon, je sais plus trop à quoi j'ai consacré mon temps de travail ce jour là.
J'ai demandé à mes voisines où est-ce que je pouvais acheter du liquide pour lentilles et où je pouvais faire percer un nouveau trou à ma ceinture, pour éviter que mon pantalon ne me tombe sur les pieds... Elles y ont toutes consacré 15 minutes de leur temps pour trouver un endroit proche, et m'ont dit que si je ne trouvais pas, Kitaguchi-san m'emmènerait vendredi après le boulot dans un magasin où les trouver. Bien sur, je me suis arrangé pour ne pas tout acheter le soir même...
La soirée, ce fut resto italien, qui comme le veut la rumeur, est en effet un endroit approprié pour se trouver dans une ambiance assez féminine. C'est pas les pates qui m'ont marqué le plus, ça c'est sur. C'est Vodka qui a régalé.
On a aussi croisé un collègue à moi qui sortait sa copine, et il n’a d'ailleurs pas pu garder le secret bien longtemps auprès de ses collègues... et il s'est bien fait chambrer le lendemain.

Jeudi, comme j'ai fini plus tôt que prévu mes traductions, Umeda avait rien à me refiler, et m'a dit que je commencerais le design de circuit électronique la semaine prochaine. Je n’ai absolument aucune idée de comment faire de genre de choses... Ensuite, j'ai enchainé avec une nouvelle テレビ会(videoconf) avec Michael, qui m'a refilé encore plein de docs sur un autre projet sur lequel il me fait bosser en parallèle.
J'ai eu droit en rentrant à un récit d'un Vodka sous le choc, qui m'a expliqué qu'il avait failli être marié dans la journée... avec une japonaise qui lui a présenté papa maman. Pour décompresser un peu de tout ça, c'est parti en soirée sur Osaka, avec la grande difficulté de trouver un truc ouvert et intéressant un jeudi soir...
Outre qu'on se soit perdu en route et qu'on est pris des routes différentes pour rentrer au petit matin, il s'est passé pas mal de trucs marrants, que ça soit un petit bavardage avec des flics joyeux tout heureux de lâcher leur poste pour faire guide pour touriste, ou encore avec le DJ de la boite qui m'a offert le champagne juste parce que je suis devenu son pote (il suffit de flatter son ego en disant que sa copine elle a trop la classe et que si ça avait pas été sa copine eh ben ça aurait pu devenir la mienne).
Par contre cette boite, pas un seul gaijin, un ratio de 4 filles pour un garçon environ, c'était vraiment pas vilain, malgré un bon vieux rap bien minable en fond sonore qui empêche de converser en japonais...

petite vue sur Dotombori depuis un bar haut perché

Vendredi fut une lutte acharnée contre le sommeil ;) et j'ai été moins efficace dans la traduction. Bonne nouvelle par contre, Michael m'a dit que lui il s'en foutait pas mal que je lui fasse un rapport de stage, car ça ne sert pas à grand chose et de toute façon personne ne les lit. Je me demande comment je vais faire pour en envoyer la copie à Lyon...
Le soir comme prévu, Kitaguchi-san m'emmène dans sa voiture high-tech, avec comme tout bon japonais qui se respecte, une télé/GPS... la mission : aller dan un magasin faire percer de nouveaux trous dans ma ceinture.
Les gens nous ont regardé d'un air suspicieux quand on est parti en même temps de l'entreprise, après m'avoir vu l'attendre quelques minutes.
Une vraie piplette dans sa voiture la miss, elle pourrait presque faire la conversation toute seule.
Bon le perçage de ceinture était gratuit, encore un plan de raton. Et j'ai du me justifier en expliquant à Kitaguchi-san que je ne fondais pas parce que je n'aimais pas la cuisine japonais, bien au contraire je me gave régulièrement, mais que c'était une nourriture saine et équilibrée qui calait le bide à chaque repas autant qu'après une raclette, sans les effets secondaires qu'on observerait en mangeant de la raclette tous les jours...
Et, après m'être gavé le bide une fois de plus avec Vodka d'un tas de petits plats tout prêt qu'on a acheté en moitié prix au super marché, dès qu'il est parti prendre son bus direction Tokyo, une bonne nuit de sommeil qui fait du bien pour conclure tout ça en beauté.

L’info du jour, c’est que vendredi prochain, pour fêter l’avant vacances, il y a une autre soirée "c’est moi qui régale, c’est toi qui manges, c’est toi qui bois". J’adore ces soirées là...

2 Commentaires:

Anonymous 匿名 said...

Salut Benoît,

J'ai eu peur que l'épisode de la ceinture fusse un signe de sumoïsation. Mais Dieu merci, tu vas retrouver la ligne.

A+

PS : l'OL a brillamment engagé la saison de Ligue 1 ...

4:10 午前  
Blogger chap said...

eheh... je te met au defie de porter ma ceinture au meme cran que moi quand je rentre en France.

12:35 午後  

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