日曜日, 8月 20, 2006

Tokyo, suite et fin...

Réveil un peu tôt après une "nuit diurne" sur des futons, j’aurais bien profité encore un peu mais on doit libérer la chambre pour 15h. Finalement, on s’est un peu fait engueulé par la tenancière pour être sorti quelques minutes en retard, mais, au moment de prendre sa douche, JB s’est rendu compte qu’il n’avait plus son appareil photo numérique, et donc il l’a cherché partout, en vain...

Du coup, on a refait notre parcours de la veille, en essayant de reconstituer tant bien que mal notre itinéraire à l’aide de bribe d’images d’immeubles, de boutiques ou autres. On s’est retrouvé après des errances dans Ginza juste devant le karaoké, qui était on en fait à 15 mètres du 300 yens bar, ce qui prouve qu’on a fait une boucle le soir précédent. Mais l’appareil n’était pas là non plus, pas plus que dans l’izakaya, dernier moment ou JB a pris une photo.
Finalement, on s’est résigné et on a continué un peu à errer dans Ginza quelques temps.

Ensuite est venu le moment de trouver quoi faire de notre soirée, et on a opté pour retenter l’expérience Shibuya en essayant cette fois de s’y prendre un peu mieux. On a beaucoup tourné en rond, en se demandant ce que pouvait faire, jusqu’à ce qu’on se décide enfin à s’asseoir au "300 coins bar" (pas tout à fait le même que Ginza). Avec en ambiance de fond le film "Ghost" en japonais, on a siroté quelques cocktails, ma foi pas vilain, ainsi qu’un petit pichet de Nihonshu (le saké japonais). J’ai demandé à ma voisine, une australienne, ce qu’elle avait à nous conseiller dans les environs, et elle m’a dessiné un plan du quartier avec 2-3 trucs pas mal dessus. On est alors parti à la recherche du 二百円 (ni-hyaku-en=200yens) mais on n’a pas réussi à le localiser. On a donc bavardé avec une japonaise qui faisait de la pub pour son izakaya nomihoddai, avant de se décider finalement à la suivre. Donc, pendant 2 heures, open boisson, avec pour seul impératif de commander un truc chacun minimum. La première demi-heure a été bien calme, jusqu’à ce que ça se vide un peu. Le départ de nos voisins nous a libéré la vue sur un groupe de filles 2 tables plus loin. JB tente une approche de front, et est rapidement revenu s’asseoir à nos cotés... ;) Je prends mon courage à 2 mains et mise sur l’attaque par le flanc : GAGNE !!! Je demande à une demoiselle si ça l’embête pas trop de discuter un peu en japonais, et là leur pote de la table à coté me dit « Vient, y a une chaise libre là, pose toi avec nous ». Quand tu veux parler aux lionnes, devient d’abord le pote du lion, ça aide... Et j’abandonne mes 2 compères pendant une autre demi-heure, voire un peu plus et converse en japonais avec tout ce petit monde, 2 couples et 4 célibataires (1 garçon et 3 filles). J’ai encore droit au « Devine quel âge j’ai !! » et j’ai encore une fois dit en dessous, sans nécessairement faire exprès, mais les filles de 28 ans ne faisaient pas vraiment leur âge, une fois de plus.

J’ai réussi à faire fusionner les 2 groupes finalement et on a commencé à trinquer au nihonshu et à gouter quelques trucs pas mauvais. Quand au moment de partir, on s’est demandé pourquoi il y avait un truc en plus sur l’addition, pas très très cher mais juste bizarre, un des 2 japonais en couple sort son billet de 10000yens et dit « laissez, c’est pour moi, vous êtes étudiant, c’est cadeau ce soir ! ». Et la je ne saurais pas dire pourquoi, il y a surement un truc qui couille dans les gènes français, cette fois c’est Vicks qui est monté sur ces grands chevaux en disant « Quoi, mais on ne peut pas le laisser nous inviter comme ça, il veut tout payer !!! ». Cette fois, j’ai réussi à lui faire entendre raison et lui faire comprendre que quand on se fait inviter, d’une il ne faut pas vexer son hôte, et de deux, ben c’est vrai quoi, on est étudiant, et lui c’est un daron, donc faut pas s’embêter si c’est juste pour une fois. Petite séance photo arrivé dans la rue, et on repart juste avec un japonais et sa copine, cette fois prendre des photos dans un espèce de photomaton où on peut prendre des photos de groupe et dessiner dessus après.

Et là, on se décide à aller à Roppongi, pour continuer la nuit (il doit être 2h environ). Roppongi, c’est un peu le quartier où se regroupent les touristes, les putes, les gros américains qui travaillent au Japon depuis 5 ans sans connaître plus de 5 mots de japonais, et aussi les japonaises en mal de gaijins. Après une trotte à pied, puis un tour dans Roppongi, on se pose au Gaspanic, un bar où l’entrée est gratuite. J’ai encore parlé en portugais là-bas, cette fois avec la serveuse brésilienne. Ensuite j’ai bavardé avec une autre jolie demoiselle, de 28 ans et qui elle aussi ne les faisait pas.
Ensuite en rentrant, JB a joué au con avec une fille dans la rue qui proposait des masages (en gros une péripatéticienne), en lui faisant perdre son temps en lui demandant « C’est quoi un massage, explique nous ? ».
On était tous tellement crevé qu’on c’est décidé qu’on allait arrêter là, et qu’on rentrait tous en train, JB en shinkansen, car il est super riche et il a acheté un JR Pass, et Vicks et moi en train local. Ca nous a pris une bonne douzaine d’heures pour rejoindre Osaka, en se faisant toutes les gares sans exception entre Tokyo et Osaka. En s’arrêtant manger à Hammatsu, une grande station balnéaire, on a bavardé avec 3 joueurs de l’équipe du Qatar de basket, qui a mon avis ne vont pas faire une grande compétition, d’une car manger au McDo ça se fait pas quand on est sportif de haut-niveau à 2 jours d’une grande compétition, pas super comme hygiène de vie, et en plus ils nous ont demandé si on connaissait des boites de nuits sympa dans le coin...

Si je me rappelle bien, c’était Abdelkader Salem OMAR, Daoud Mosa DAOUD et Omar Ismail HAMMAM, mais un doute plane tout de même, car les photos du site officiel de la compétition sont minuscules.

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