土曜日, 8月 12, 2006

Le travail commence…

Ce lundi je devais me mettre a la CAO sur ordi, mais pas la même CAO de Catia pour dessiner des vieux engrenages et des bouts de voitures comme au H10, non des circuits électroniques, Bon en fait j’ai pas commence ca Lundi car je devais d’abord finir ma traduction japonais/anglais… Il a juste commence à m’expliquer tout ca le soir vite fait, en me montrant 2 circuits qui normalement sont connectes et en me disant de faire un truc qu’on pourrait intercaler entre les 2 pour faire des tests.

Je me suis mis a la tache des Mardi matin, et finalement ca se fait assez vite ces machines, sauf qu’il faut bien sur demander tous les quarts d’heure a Umeda-san ou se trouve l’option que je ne trouve pas. J’ai aussi découvert que pour ce logiciel, l’entreprise n’avait que 5 licences, et que j’étais loin d’être le seul à utiliser. Régulièrement quand je veux lancer le programme, ca m’affiche “no more available licences”, du coup j’ai plein de temps libre pour glander sur le net. Umeda-san m’a quand même refilé un truc à faire entre temps: traduire une doc de spécifications de 49 pages, mais cette fois de l’anglais vers le japonais. Apres les vacances, je lui dirais que je ne sais pas faire…

Je suis parti le premier ce soir la, 17h45 tapantes, et j’en ai profite pour aller faire un tour a la bibliothèque, qu’on m’avait décrit comme un refuge pour étudiantes en mal de connaissances… En fait c7etait un peu vide… j’en ai profite pour me lire un bout de livre en anglais. Ca fait mal de voir qu’ils ont du Zola, du Hugo ou du Stendhal, mais uniquement en anglais. Lire ca ici serait quand même un peu con de ma part.

Mercredi, je sais plus.

Jeudi, des 9h moins quart, alors que je suis a la bourre en allant au boulot, une voiture s’arrête a ma hauteur, et Kitaguchi-san propose de m’emmener en voiture, elle est pas belle la vie !!
Bon, vu que je suis déjà parti du bureau avec elle Vendredi pour aller au magasin de ceintures, et que la j’arrive au boulot le matin dans sa voiture, les gens vont finir par croire des choses au boulots, et les rumeurs se répandent très vite ici…mais avec kitaguchi-san, ca ne peut pas me causer de tord, vu qu’a priori, la moitie de l’entreprise a déjà essaye de l’inviter à prendre un verre, sans résultat.
Ca doit être le seul événement constructif de mon Jeudi. Apres, en rentrant chez moi, j’ai regarde walasu&guromito (un peu d’imagination, vous connaissez déjà ce nom…) a la télé… les doigts de pieds en éventail.

Aujourd’hui, c’est loin d’être le pire des jours, j’arrive en me disant que ce soir je me remplis aux frais de la princesses…donc tout va bien.
Un matin oisif, avec un peu de traduction, car il n’y a plus de licences disponibles pour les logiciels, car des gens arrivent a 7h30 et se mettent dessus…
Je suis passé pour un daron de l’électronique en montrant que je savais ce qu’était un diviseur de tension et un comparateur… donc sans vraiment user mon cerveau.
Midi, manger, un p’tit curry pour me remplir et en revenant, j’ai droit à une misère dans les règles de l’art. Alors que la veille on m’a encore dit que c’était Ohgaki qui régalait, est ce même Ohgaki il me demande 4000yens pour l’izakaya du soir. Tain sérieux il croit quoi, que je vais tout le temps au resto pour m’enfiler un menu a 30euros ??? Je vais être obligé de rien bouffer les 5 jours qui viennent et d’aller a Tokyo à pied avec ca.
Je vais me gaver comme jamais pour la peine, et je réfléchirais a 2 fois maintenant quand on me dira “Tu viens Vendredi, on réserve pour toi a l’izakaya ?”
Heureusement, j’ai eu un moment Nutella juste après, ca rattrape un peu… Deux filles de l’étage du dessus qui passaient par la, une mamie et une jeune (20->30) plutôt jolie avec juste une dent qui part bien en cacahuète (sa fille ?) m’apportent plein de gâteaux. Elles demandent aux autres l’endroit ou on va ce soir, se l’écrivent sur la main, puis la mamie me demande cash si ca me plairait de sortir avec la jeune. Bon je ne savais pas quoi répondre la j’étais pris de cours, j’ai juste souri, on verra plus tard.
Après ça a encore enchainé avec un autre gars de l’entreprise, qui m’a vu discuter avec Kinosada-san au shokudo et qui en déduit donc qu’elle me plait, et il vient me dire qu’elle a 26 ans et qu’elle n’est pas mariée... sympa, moi qui savait pas à qui le demander sans déclencher de rumeurs.
Cet après midi, toujours pas de licence, du coup j’écris mon article du blog, les japonais ils y comprennent rien, et ils pensent que c’est un fichier de travail qui sera envoyé a la maison mère en France…

A partir de 16h, c’est le grand nettoyage, la grande machine se met en route. La on comprend que les japonais depuis tous petits participent au nettoyage de leur salle de classe, et ça continue dans l’entreprise. Et ils nettoient les bureaux, les ordinateurs, les meubles, passent l’aspirateur, enlèvent les néons du plafond pour enlever la poussière et passer un coup d’éponge derrière...
Dans cette énorme fourmilière ou chaque petite fourmi sait quoi faire pour participer à la tache de l’ensemble, on était que deux de la section à être un peut moins actifs. Moi dans un premier temps, comme si j’avais perdu mes antennes, je suis incapables de savoir quel endroit brosser à quel moment, je donne un petit coup de chiffon par ci, nettoie ou réinstalle un néon par là, mais pas avec une grande efficacité. L’autre, c’est Inoue-san, le "group leader" qui laisse les autres nettoyer, mais ici c’est lui le big boss, la reine, celui qui pond les œufs. Donc ces employés qui sont aussi un peu ses enfants, se chargent de nettoyer aussi sont bureau et tout le reste.
Après une vingtaine de minutes, quand le travail est fini, et que tout parait propre, il reste encore les femmes qui semblent ne pas se lasser de tout ça, et continuent à brosser par ci par là...
Après ça, ça bosse plus vraiment, même si quelque uns trouve encore le moyen de faire des heures sup.

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