木曜日, 9月 14, 2006

Le début de la fin

Lundi 11/09, Shanghai

Voilà un de mes derniers articles, ou du moins le récit de la fin de mon escapade de 3 mois chez les nippons !

J’ai encore quelques articles à écrire pour raconter un peu mes 2 dernières semaines, et peut-être quelques post plus généraux après.

En ce moment même je suis à l’ultime extrémité de l’aéroport de Shanghai (en Chine, des fois qu’un inculte passe par ici). J’ai encore 5 heures à poireauter avant de pouvoir aller mettre les pieds dans mon avion... J’avais pensé au départ profiter de mon escale d’une petite dizaine d’heure pour aller faire un tour vite fait dans la ville, située à une petite dizaine de minutes de train ultra express depuis l’aéroport. Mais il fait un temps de merde, et je n’ai pas eu envie d’aller prendre l’eau ni de me les cailler en ville. Là je suis en short/chemisette, sans aucune petite laine dans mes bagages à mains. C’est fou quand même qu’on se caille les miches à ce point ici, alors qu’à Osaka, qui est un peu plus au Nord, on crève de chaud.
Ca sera pour une autre fois, cette visite de Shanghai, car j’aurais bien d’autres occasions de faire escale ici durant les 2 prochaines années, à condition que China Eastern Airlines garde les mêmes tarifs imbattables.

Voilà pour l’actualité. Maintenant il est temps de passer au flashback, dont je vais user et abuser dans les prochains articles...

On va s’arrêter d’abord à cette semaine, je ferais des post spécifiques pour les évènements des semaines passées.
Cette semaine, j’ai commencé à croiser un peu les 3 stagiaires de Tohoku University pour, essayer d’aller un peu aux nouvelles, et jusque là ils avaient dus être coltinés à des taches de soudures ou de tests à la con, comme j’avais pu faire au départ. En bavardant avec un des 3, dont j’ai oublié le nom mais qui est écrit au fond d’un de mes sacs sur un bout de papier, j’ai appris qu’il habitait juste la chambre en dessous de la mienne, mais il semble qu’il s’endorme avec les poules, car j’ai jamais vu de lumière chez lui.
Il m’a apporté son lot d’explications sur la vie à Sendai, avec aussi son lot de mauvaises nouvelles, et quelques bonnes nouvelles quand même un peu.
D’une il m’a annoncé sur un ton funèbre que les filles de Sendai étaient réputées pour être moches, et qu’il n’y avait aucune sur le campus de la fac d’engineering. Il m’a aussi annoncé qu’on se les gelait bien là-bas. Heureusement, il y a semble-t-il de nombreux endroits où s’amuser et parait-il, ils s’y plaisent plutôt.

Jeudi, Kitaguchi-san est venu me dire qu’elle était en vacances le lendemain et ne pourrait pas participer à ma farewell party, elle m’a sorti une longue tirade avec autant de vœux pour mes études au Japon que tout ce que j’ai pu recevoir de vœux durant toutes les soirées de nouvel an depuis ma plus tendre enfance. J’ai pas tout compris car j’ai un vocabulaire pas assez large, mais j’ai en tout cas entendu régulièrement un « gambate » (courage !/ bonne chance !) venait rythmer tout ça.

Vendredi, LE dernier jour, l’achèvement de l’aventure, coté stage du moins, arrivait à grands pas. Des gens qui ne m’avaient jamais parlé avant m’ont remercié pour les gâteaux que j’avais apportés et m’ont aussi gratifié de quelques encouragements pour mon futur. Dans ces cas là j’ai jamais là phrase adapté pour répondre, donc je dis juste merci, autant de fois qu’ils enchainent les vœux, et ça peut durer 3-4 minutes à chaque fois.
J’ai donné une bouteille à Umeda-san, et il m’a donné en échange quelques « cheese cakes » qui étaient enfouis au fond de son bureau, dans une petite boite classe. L’autre bouteille made in France que j’avais, je l’ai offert aux gens du HR dpt. (Ressources Humaines). En fait, je voulais donner un truc à Isoda-san, qui s’est occupé de toute la partie pratique de mon stage (téléphone, maison, salaire) une fois que Yamagami-san, qui la précédait, est partie en congé grossesse. En donnant la bouteille à tout le monde, ça évite au moins le lancement d’une rumeur...
Isoda-san, ça fait un mois et demi qu’on s’envoie des mails marrants au boulot qui partent en grand n’importe quoi. Elle parle super bien anglais aussi et c’est rare de voir un ou une japonaise avec de l’humour à ce point. Je me voyais pas écrire ce genre de mails à ma voisine de bureau par exemple, au risque de passer pour un je ne sais quoi.
Enfin, elle m’a annoncé vendredi soir « when you will be an executive, I will be your secretary ». Ca serait énorme un travail avec une assistante comme elle ;). En plus d’être jolie, elle est marrante, dommage que j’ai fait une croix sur les trentenaires...
Sa collègue des RH était magnifique aussi, et elle avait 22 ans, je suis vraiment triste de ne l’avoir découvert que si prêt de la fin !! J’étais même invité ce lundi à une takoyaki party avec toutes les filles des ressources humaines (d’ailleurs elles doivent se boire ma bouteille à l’heure qu’il est), auquel j’ai du renoncé en expliquant que mon vol était justement aujourd’hui. C’est ballot !

Bon je conclue la dessus ce petit bout, car la farewell party mérite son propre article, tant ce fut riche et éprouvant !!!

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