木曜日, 9月 14, 2006

Retour sur le plancher des vaches !!!

Mardi 12/09, dans un TGV entre Paris et Nantes

Alors que j’entamais mon énième heure d’attente dans cet interminable terminal de l’aéroport de Shanghai PuDong, j’ai pu avoir un premier aperçu de ce que j’allais retrouver quelques heures plus tard. Des passagers commençaient à arriver, et parmi eux, quelques français. A ma gauche, 2 françaises, que nous appelleront A et B, A étant la maman de B. Mes 2 compatriotes discutaient de leur voyage en Chine et commençait légèrement à se quereller. Il n’est certes pas de la plus grande politesse d’écouter aux portes, mais je me faisais tellement chier qu’écouter la conversation de ces 2 femmes là était alors la chose la plus intéressante à faire. B reprochait en fait à A de ne pas l’avoir, elle et son papa avait attendu la veille (A) à la sortie de l’hôtel, et commençaient donc un bien typique et franchouillard caca nerveux. Mais A n’avait pas voulu attendre car il pleuvait et son brushing allait partir en live. B s’est énervée à nouveau en prétextant que c’était alors bien le moment pour aller se faire brusher. S’en est suivi une long débat sur « Est-ce que la Chine est moins chère que la France ? ». Je me demande si elles faisaient exprès où si elles étaient vraiment bêtes...
Après ça plus grand-chose, voilà en tout cas qui a meublé une demi-heure de ma vie.

Départ à minuit, heure locale, à bord d’un A340-600 (pour les puristes), et cette fois avec un vrai hublot. Pas de bol j’avais un monsieur à coté de moi, et qui ne parlait pas. Comme je n’avais rien à lui dire, ça ne m’a pas beaucoup dérangé. J’ai dormi tout le temps quasiment, du moins entre les 2 repas auxquels on a eu droit. Après ça, je sais pas si mon voisin avait une mauvaise digestion où le mal de l’air, mais il m’a conchié mon atmosphère à au moins quatre reprises, mais bien, et je ne pouvais pas m’échapper, j’étais coté hublot.

Avec la pluie et les grandes politesses, rien ne contribuait à ce que je garde une belle opinion de la Chine et des chinois. Mais une jolie et jeune chinoise a quand même redoré le blason sur la fin. Je l’avais aperçu à l’embarquement puis lorsque je suis monté dans l’avion. Mais à l’atterrissage, puisqu’il semblait qu’on avait réfléchi pareil et qu’on ne s’était pas précipité sur nos bagages à la seconde même de l’arrêt de l’appareil, pour attendre debout et chargé bêtement pendant 5 minutes, on est sorti en même temps dans les derniers. Et l’ayant perdu de vue à l’heure des diverses formalités de contrôle (en fait passeport/ticket, c’est bon entrez, la France est un moulin), je la retrouve derrière moi au tapis roulant des bagages. N’ayant pas perdu ce coté gentleman dont j’ai usé et abusé en terre nippone, je laisse passer la demoiselle devant moi. Un petit merci, en français dans le texte (je comprends vraiment AUCUN mot en chinois), quelques mots, un joli sourire et un regard qui en dit long ont suffit à me donner le sourire pour cette première journée en France.
Par contre, je n’ai pas tenté le coup de l’inviter à boire un verre, car j’ai déjà donné dans la drague à quelques encablures du départ la semaine précédente, et une fois suffit.

Je suis quand même vite revenu les pieds sur terre quand j’ai vu toute cette foule de gens qui font la gueule dans le RER, au moins on est sûr de pas s’être trompé de ville, je suis bel et bien à Paris...
J’arrive vers 7h chez Antoine, tout surpris de me voir ici si tôt alors que mon avion arrivait normalement à 6h40 à CDG. On avait une heure d’avance, surprenant, ça change du service public à la française. J’ai offert à Antoine une petite bouteille de vin de prune made in Kobe et des pains au chocolat (rien de plus jouissif que de manger un pain au chocolat dans un moment pareil !!!) et on a blablaté.
Il est parti travailler vite fait avant de revenir vers midi pour m’inviter dans un bon vieux resto à la française, avec au menu, « millefeuille de mozarella », « onglet au poivre vert » et salade de fruit. J’en ai bavé pour finir, même si je me suis régalé, mon estomac ne tenait plus un tel choc.

Voilà, mes aventures au pays du soleil levant se terminent ici, dans un TGV qui me ramène chez moi d’ici moins de 2 heures (pas sûr !!!). J’ai un mois pour me reposer, prendre quelques forces, récupérer mon visa, dire au revoir à plein de gens, avant de retourner au Japon, cette fois pour 2 ans ½ ...

Au fait, en 3 mois de gavages intensifs de nourritures japonaises et d’activité intense, j’ai perdu 9kg !!! Et presque 3 crans de ceintures ;)

2 Commentaires:

Anonymous 匿名 said...

Hi, How are you??

12:23 午後  
Blogger chap said...

hey Yuki, what's up ?

Since I'm back to France I'm very busy!! I have to prepare everything (visa, luggage, insurance... also to tidy up my room).
Sorry not to send mails before, I'll take care of it in a few days.
Say hello to everybody around you for me.

see you!

4:43 午前  

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