木曜日, 9月 14, 2006

Farewell party

Lundi 11/09, toujours à Shanghai

Rien que d’y repenser, j’ai un peu mal au ventre. Y a peut-être aussi le fait que j’ai la dalle qui joue un peu, et que la nourriture chinoise me tente pas des masses. Pourtant j’ai bien mangé aujourd’hui... Je me suis gavé de sushi au sushi-bar de l’aéroport du Kansai. Ca m’a couté un bon 2200yens, (soit 16€), mais ma zette je me suis fait plaisir, j’en avais pas mangé d’aussi bon depuis une trotte. Coquille Saint-Jacques, thon, saumon, œufs de saumon, seiche, maki au thon, le tout sauvagement dosé en wasabi, ma langue a pris vraiment très cher.
Malgré l’espèce de petit truc que j’ai aussi mangé dans l’avion n’a pas réussi à me faire jeuner très longtemps. Il est 21h (soit 22h à Osaka et 15h à Paris) et j’ai vraiment trop faim.

C’est donc à la fois une torture et un plaisir de me remémorer cet événement orgiaque qu’a été ma farewell party. Tout a commencé vers 18h, quand je suis monté dans le bus pour Izumi-Chuo avec quelques collègues, puis direction Shinsaibashi.
Le restaurant qui nous attend est le « Tori no mai ». La même enseigne que celui du lundi de la semaine précédente avec Yuri, mais cette fois à Shinsaibashi plutôt qu’à Namba Parks.
Nagaoka-san (celle qui fait les traductions japonais/anglais
dans l’entreprise) m’avait attendu car elle voulait prendre le même métro, se sentant obligée de m’accompagner une partie du chemin car elle ne serait pas de la fête.
A Shinsaibashi, je ne connaissais pas un poil le bout de rue où on devait aller, mais à priori les autres non plus... on a tourné pendant 20 minutes avant que je me décide à aller interroger un vendeur dans la rue quand j’ai vu que c’était peine perdu d’attendre la même initiative de la part d’un collègue. Et on y est arrivé en 30 secondes après ça, même si certains avaient persisté à vouloir chercher ailleurs.

Tori no mai, ce resto, il est vraiment classe pour le coup, l’intérieur est dans le plus pur style japonais, tout en bois avec des petites décos un peu partout. Le plus classe, c’est le couloir de toilettes, qui vous est présenté ici par une charmante demoiselle ;)
(la photo est pourrie mais la fille était charmante)
On a commencé à attaquer une dizaine de minutes après être arrivé, par une bonne petite bière, que je n’ai jamais réussi à finir de toute la soirée, étant donné qu’il y avait toujours quelqu’un pour me resservir. Mon verre était le tonneau des Danaïdes, avec les japonais dans le rôle des Danaïdes (en moins sexy quand même...).
Et rapidement, une fois le ventre plein, les différents serveurs de bières potentiels sont tous venu me taper la causette à tour de rôle. J’ai découvert que Wada-san, le chef des RH, parlait français couramment, et que Michael commençait à s’y mettre. Mais bon, par la force du houblon, je commençais à devenir perapera (quasi billingue) en japonais. J’ai pu tenter un discours improvisé vers la fin de soirée, je crois que j’ai bien du enchainer 5 bonnes minutes, dont je ne saurais pas résumer le contenu avec exactitude. J’ai eu droit à la vanne de Inoue-san qui lorsque j’ai dit un truc dont le sens caché devait approcher le « les japonais sont géniaux », il a ajouté à la volée « Et les japonaises, hein mon cochon ! Elles sont sympas, hehehe ». Quel déconneur, cet Inoue ! Forcement, c’est le chef de la section, donc tout le monde a pouffé en cœur !

Vendredi soir, il m’a aussi demandé «what do you prefer ? Normal girls or professional girls? ». Et quand j’ai dit que c’était les normales, c’est à dire la madame tout le monde (avec un nombre d’exigences particulières tout de même) et non pas la femme de joie, j’ai déclenché une vague d’étonnement dans un cercle de 3 mètres autour de moi.Je sens que Grignette elle devrait s’installer au Japon, il y a du potentiel client !
En échange de mon discours j’ai eu droit à une feuille avec plein de messages de toute la section, dont les 9/10 sont en japonais mais avec quelques morceaux d’anglais que je suis en mesure de comprendre sans pierre de rosette.
Après, rapidement on est parti direction la station de métro, dans lequel on m’a presque forcé à monter quand on m’a annoncé qu’on rentrait à Izumi... En fait, une deuxième petite sauterie était organisée, et ça a suffit à me convaincre. Surprise, Fujiwara-, Ohgaki- et Anime-san (il a un vrai nom mais je le sais pas, donc depuis 3 mois il est Animé-san, car il est un peu otaku sur les bords) avaient décidé de faire un tour à Aura, le bar à hôtesses où on était déjà allé le jour de mon anniversaire. On était 6, en rajoutant les 2 stagiaires qui étaient aussi des guests ce soir car finissant leur éprouvant stage de 2 semaines. Et le François Pignon du jour, qui en l’occurrence est aussi le grand seigneur d’un soir, avait décidé de régaler pour tout monde. Je ne sais pas s’il a été forcé par Ohgaki et Fujiwara, qui ont tout pouvoir jusqu’au droit de cuissage sur lui car ils sont ses sempai (comme Fan-san qui avait régalé pour mon anniversaire) ou s’il a vraiment décidé de régaler parce qu’il était ultra content (ou saoul). On a poireauté en bavardant avec des hôtesses d’un bar à coté qui se débarrassait d’un habitué saoul. C’était marrant de voir la fille super jolie qui parlait au mec 10 ans plus vieux qu’elle comme si c’était son petit frère. Ce même gars si j’ai bien compris claquait tout son argent dans ce bar... Et elle l’a méprisé comme un gros sale quand j’ai dit que j’étais français et que j’ai tchatché en japonais version perapera. Et ça n’a sans doute fait qu’augmenter le désir de cet amoureux transi pour cette naïade inaccessible qui n’en voulait qu’à son argent. Après ça la matrone est sortie pour ramener ses filles au chaud (même si en fait il faisait plus chaud dehors que dedans).
Elle n’était pas si vieille, moins de 30 ans au plus, et elle voulait me faire rentrer gratuitement chez elle, en me disant que il y a plein de pigeons qui régaleraient pour moi si elle leur demandait, mais j’avais déjà un autre engagement... mes 5 compères s’apprêtaient à avoir leur place à Aura après le départ de quelques gens. Là on m’a servi un truc pas terrible, heureusement que la demoiselle qui tenait la bouteille était classe. Ensuite, retour en taxi, juste devant ma porte, avec Anime-san qui régale. C’est fou la misère qu’on se prend des fois juste en tentant de sortir son portefeuille, quand un japonais a décidé qu’il invitait, il invite jusqu’au bout et n’accepte pas de négociation.
Réveil vers 13/14h samedi il me semble, un peu hagard...

0 Commentaires:

コメントを投稿

<< Home