水曜日, 6月 21, 2006

Le grand départ

Mardi 12 Juin, grand départ, , une petite douche salvatrice après les 35°C qu’il faisait cette nuit, 9h et des poussières, je quitte l’appart d’Antoine, et direction l’aéroport Charles de Gaulle 2, une bonne heure de métro en perspective.

Une fois sur place, check-in vite fait, mes 21kgs de bagages (pour 20 autorisés) passent sans problème, pareil pour les bagages à mains ultra blindés qui n’ont même pas été pesés.

Un coup de fil à la maison pour dire que je n’ai pas raté mon avion, un peu d’attente et c’est parti... enfin « c’est parti », c’est vite dit pour je ne sais quelle raison on a décollé une heure en retard, mais bon l’avion était climatisé, donc ça passe tout seul.

Le premier vol jusqu’à Shanghai était impeccable : quasiment personne dans l’avion, deux repas super bons (poisson le soir et omelette au ptit dej). L’Airbus A340 se pose à Shanghai à 7h30 heure locale (soit 1h30 du matin heure de Paris).

On regroupe les passagers en escales et on leur colle un autocollant en forme d’étoile jaune sur la poitrine (mauvais esprit les chinois...). Je discute un peu en passant avec un français de l’Ensam qui lui va faire son stage à Shanghai. Après immigration, douane et re-douane, j’ai le droit d’aller attendre devant la porte d’embarquement, dans un magnifique aéroport de Pu Dong non climatisé... Je discute un peu avec une française qui va passer 10 jours de vacances au Japon, et là on se dit « au fait, ils ont fait quoi les français ? ». Ni une, ni deux, je pars à l’aventure à la recherche de la performance qu’auraient pu faire nos bleus ragaillardis par le renfort au combien important d’un Sidney Govou au sommet de sa forme qui fait déjà rêver tout l’hexagone. Et là, un petit japonais qui regarde sur un écran une redif du match des Pays-Bas apporte une réponse à ma question existentielle « Do you know what is the result of the game between France and Switzerland ?
- ahah, 0-0, which team did you want to win ? – France. – ahah....
...et il se barre.
Même de l’autre coté de la planète notre équipe est ridicule...

Après tout ça, on monte dans le bus qui nous emmène à l’avion, on nous donne un sac poubelle k-way pour nous abriter de la pluie, et on monte dans l’avion, un vieux coucou biréacteurs qui est plein à craquer. Durant le vol, on nous sert un repas infâme, à base de bouts de racines, de plantes froides et en dessert une pate visqueuse entourant une sorte de farine et une pate verte plus ou moins sucré. Eh bien aussi mauvais que ça a pu être, je n’en ai pas laissé un morceau, j’avais tellement peu mangé durant les dernières 24h que l’instinct de survie l’a emporté.

Et enfin...arrivée à l’aéroport du Kansai, île artificielle dans la baie d’Osaka, eheh j’y suis, m’y voilà, enfin les pieds au Japon !

Maintenant, direction les douanes ! J’ai beau eu déclaré sur mon petit questionnaire des douanes que je n’avais ni canard mort ni drogue dure dans ma valise, j’ai quand même eu droit à un « open this one » de la part du bonhomme des douanes désignant ma valise. Un bref coup d’œil dedans, et rassuré par un « bosu no puresento » de ma part (cadeau pour mon boss) quand il a vu mes bouteilles a suffit à le rassurer, et le foie gras est passé incognito.

Le temps de passer un coup de fil à Yamagumi-san, la secrétaire francophone de l’entreprise, et je sors de l’aéroport - il fait bien 35°C, gros choc thermique - je me dirige vers le distributeur de tickets de bus. Grand moment de solitude, tout est en kanji, heureusement, je trouve un bagagiste de la compagnie de bus qui veut bien m’aider.

Pour le bus, il faut se mettre derrière le panneau qui correspond à notre destination et attendre qu’on nous prenne nos bagages pour les mettre dans le bon bus.

A l’arrêt de bus Izumichuo station, je retrouve Yamagumi-san qui m’emmène vers mon appartement, une pièce d’une quinzaine de mètres carrés dans laquelle il fait environ 80°C, heureusement qu’il y a la clim.

Petit passage éclair à l’entreprise, où j’enchaine les konnichiwa et vers mon appartement pour aller faire des courses au supermarché du coin. Je suis Yamagumi-san dans les rayons qui me sert de chien d’aveugle pour trouver les bons produits. Ce soir, ça sera du poisson pané tout préparé à réchauffer aux micro-ondes.

Je remercie Yamagumi-san, distribution de cadeau, et hop je mange. J’ouvre mes sacs à draps (sous vides), je me retrouve avec 4 trucs qui ressemblent à des couettes, mais je décide d’en garder un de coté, d’en mettre 2 comme matelas et un comme couverture.

Pas évident de trouver le sommeil quand on sait qu’en dormant pour de bon, avec uniquement 2 réveils, on se réveille le lendemain à 17h, du coup j’ai quasiment pas dormi, mais au moins j’étais debout pour le aller au boulot pour 9h le lendemain... mais ça c’est une autre histoire...

2 Commentaires:

Anonymous 匿名 said...

Salut Benoît

Intéressant! Continue ton blog car j'essaierai de lire régulièrement.
Quel temps as-tu?
De combien de m² disposes-tu dans ta piaules?

A +
Jacques

9:41 午後  
Blogger chap said...

Un jour pluie, un jour grand soleil, mais dans tous les cas il fait 30°C avec une humidité etouffante, et mon appart fait une vingtaine de mètres carrés, avec SDB, frigo, micro-ondes, télé, machine à laver et open-internet... j'ai pas trop de quoi me plaindre sur ce plan.

11:17 午後  

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